Influenza aviaire  : Zone de contrôle temporaire étendue à toutes les communes du département

Mis à jour le 08/03/2023

  

Depuis fin janvier, le virus de l’influenza aviaire a été détecté dans la faune sauvage notamment sur des mouettes rieuses, en différents points de la région Grand Est.

Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs ou parmi la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.

Afin de prévenir l’apparition de l’influenza aviaire dans les élevages, plusieurs zones de contrôle temporaire (ZCT) de 20 Km autour du lieu de découverte des oiseaux sauvages infectés ont été instaurées.

Ainsi, le département de la Meuse fait actuellement l’objet de 6 zones de contrôles temporaires (ZCT) qui impactent 293 communes, suite à la détection du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène sur des mouettes rieuses retrouvées sur les communes de Essey-et-Maizerais, Selaincourt et Jarny (Meurthe et Moselle), Sedan, Sommauthe et Douzy (Ardennes), Verdun et Baudonvilliers.

De nouvelles découvertes d’oiseaux atteints par le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène ont été faites ces derniers jours sur plusieurs autres communes du département de la Meuse.

Afin d’assurer la meilleure protection possible des élevages de volailles du département et pour détecter précocement l’éventuelle présence du virus, la Préfète de la Meuse a décidé d’étendre la zone contrôle de temporaire à l’ensemble des communes du département.

Diverses mesures sont désormais déployées dans l’ensemble du département afin de protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage, notamment un renforcement des mesures de biosécurité (strict respect de la mise à l’abri des oiseaux), une surveillance renforcée des élevages et une adaptation des activités cynégétiques (appelants de gibier d’eau et gibier à plumes).

Pour de plus amples informations sur les mesures de biosécurité, vous pouvez utilement vous référer au site: https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers

Il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages.

Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.

Dans ce contexte, les particuliers détenant des volailles doivent être déclarés auprès de leur mairie ou par Internet au moyen de la téléprocédure accessible à l’adresse suivante :

https://www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/particulier/effectuer-une-declaration-55/article/declarer-la-detention-de-volailles?id_rubrique=53&rubrique_all=1

DURÉE DES MESURES

La zone de contrôle temporaire pourra être levée après 21 jours s’il n’est plus constaté de nouveau cas dans la faune sauvage et si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations. Dans le cas contraire, elle sera maintenue jusqu’à stabilisation de la situation.

SURVEILLANCE DANS LA FAUNE SAUVAGE

Toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée à la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations par courriel à l’adresse ddetspp-animal-environnement@meuse.gouv.fr

Il convient de rappeler qu’afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé au niveau « élevé » depuis le 8 novembre 2022. Cette situation entraîne déjà l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sur toutes les communes du département (et du reste du territoire métropolitain).

RAPPEL : La consommation de viande, de foie gras et d’œufs et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille ne présente aucun risque pour l’homme.