Semaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants en meuse

Mis à jour le 21/10/2022

      

Chiffres clés de l’intégration en Meuse :

142 Contrats d’Intégration Républicaine (CIR) ont été signés en 2021 dans le département. Le CIR est conclu entre l’État français et tout étranger non européen admis au séjour en France souhaitant s’y installer durablement, sauf exceptions. Le signataire s’engage à suivre des formations pour favoriser son insertion dans la société française. La formation civique est obligatoire. Une formation linguistique peut être demandée en fonction du niveau en français du signataire.

En 2021, 37 % des signataires avaient moins de 25 ans. La part des femmes signataires d’un CIR s’élevait à 43 %. Parmi les signataires, 38 % se sont vu prescrire entre 400 et 600 heures de formation d’acquisition de la langue française.

24 places en Centre Provisoire d’Hébergement (CPH) sont pilotées par le SEISAMM. Les CPH sont financés par l’État. Ils accueillent les personnes ayant obtenu le statut de réfugié et se trouvant en situation de vulnérabilité. Leur objectif est d’assurer l’hébergement et l’accompagnement des réfugiés au niveau administratif, social, linguistique et professionnel. Les CPH assurent leur mission en partenariat avec l’administration, les collectivités locales ainsi que le tissu associatif.

Bilan des actions réalisées dans le cadre de la semaine de l’intégration en Meuse :

La semaine de l’intégration a été en Meuse, très positive. On constate de la part des primo-arrivants, leur volonté et leur persévérance à trouver un emploi en suivant des ateliers socio-linguistiques, en intégrant une formation, etc.

L’intégration permet notamment aux entreprises meusiennes en difficulté de recrutement, de disposer d’un vivier de main-d’œuvre.

À titre d’exemple, au domaine viticole de Muzy où s’est rendue Mme le préfet ce jeudi 20 octobre, le viticulteur, est satisfait de recruter depuis 4 ans des primo-arrivants, et le recommande à d’autres employeurs saisonniers.

L’État, les partenaires, les employeurs, les collectivités locales sont engagés en faveur des personnes étrangères primo-arrivantes.