Portrait d'Yvette Schmitt, 70 ans, bénévole « Aux Vieux Métiers » à Azannes

Mis à jour le 05/12/2017
  • Depuis combien de temps êtes-vous bénévole ou volontaire?

J’ai intégré l’association des Vieux Métiers en 2003. Auparavant, j’ai été conseillère municipale, présidente d’un SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique), j’ai fait partie d’un comité agricole, de la commission féminine.

  • Pouvez-vous décrire l’action que vous menez bénévolement ?

Mon rôle est d’animer la maison du laboureur. J’explique aux visiteurs comment se passait la vie à la ferme autrefois. Devant leurs yeux et avec leur aide, je fabrique du beurre et le propose à la dégustation, ainsi que la soupe au lard. En dehors du mois de mai et de la saison estivale, le site est réservé au public scolaire, une à deux journées par semaine. Ça occupe bien. L’hiver est réservé au crochet et à l’entretien du vestiaire. On se retrouve entre bénévoles pour apprendre et créer des pièces.

  • Quel(le) parcours/ motivation vous a amené à cet engagement ?

Je me suis engagée un peu avant l’âge de la retraite. Je voulais garder une activité et continuer à apprendre des choses, et avoir un lien social. Les Vieux Métiers est une grande famille qui m’a beaucoup soutenue lors d’épreuves personnelles.

  • Cet engagement nécessite-t-il des capacités, voire des compétences particulières ?

Avoir du temps ! Et de la bonne humeur. Comme partout, les gens n’ont pas forcément tous les mêmes idées. Alors parfois ça coince. Mais il faut aller de l’avant. On n’agit pas par intérêt, mais par envie de transmettre des valeurs.

  • Être bénévole en 2017 qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Qu’en tirez-vous personnellement ?

Ça permet de s’évader du quotidien, de garder une « utilité », de se bouger.

  • Quel est l’avenir du bénévolat selon vous ?

Le bénévolat existera toujours, on le voit Aux Vieux Métiers. Au vu du nombre de jeunes qui nous rejoignent, la relève est assurée !