Collège de Ligny en Barrois : actions pédagogiques de prévention des violences faites aux femmes

Mis à jour le 25/11/2019

Le grenelle des violences conjugales se termine le lundi 25 novembre.

Dans la continuité des actions menées durant toute cette période de consultation et de communication, Alexandre ROCHATTE, préfet de la Meuse, s’est rendu au collège Robert Aubry de Ligny-en Barrois où se tenait une journée pédagogique de prévention des violences faites aux femmes.

Cette action est une suite logique de deux mois de mobilisation départementale. Le 3 septembre, le préfet de la Meuse a lancé le grenelle des violences faites aux femmes dans le département, en se rendant à la permanence d’accueil aux droits et l’accueil de jour des femmes victimes de violences à Commercy. Dès le 16 septembre, le souhait a été exprimé que l’ensemble des partenaires s’engagent à travers un plan d’actions. Un groupe de travail s’est réuni le 7 octobre pour étudier et proposer des mesures à mettre en œuvre dans la Meuse. Le 12 novembre, lors de la présentation du plan d’actions départementales le préfet a encouragé le représentant des maires de Meuse et les communautés de communes et communautés d’agglomération du département à s’engager dans la démarche au travers de la signature d’un contrat de mobilisation et de coordination locale sur les violences sexistes et sexuelles.

L’école, comme l’ensemble de la société, a un rôle à jouer dans la prévention des violences entre les jeunes, dans la lutte contre des comportements sexistes et l’éducation au respect pour éviter que ne s’ancrent à l’âge adulte des comportements de domination qui sont générateurs de violences envers les femmes.

Au sein du collège Robert Aubry, des ateliers à destination des adolescents, autour de deux thèmes, les violences conjugales et la parité au travail, étaient organisés.Ce travail est essentiel pour permettre aux plus jeunes de dénoncer les comportements inadaptés, tout en permettant à chacun de réfléchir sur le vivre ensemble. Une exposition de la FRAC a été commentée par les collégiens sur la parité au travail et les violences faites aux femmes.