Déploiement des voitures-radars.
Au 1er semestre 2021, le nombre d’accidents et de blessés sur les routes meusiennes est en hausse comparé aux chiffres des premiers semestres de ces trois dernières années. Présentes dans 22 % des accidents, les vitesses excessives sont le premier facteur déclencheur d’accident, elles sont également un facteur aggravant.
Pour prévenir les accidents, des voitures-radars circulent sur tout le territoire métropolitain. Ces véhicules banalisés, conduits par deux policiers ou deux gendarmes, flashent en roulant tous les véhicules en excès de vitesse. À partir du 1er octobre 2021, la conduite de ces voitures-radars sera confiée à des sociétés privées dans le département de la Meuse.
La conduite de ces voitures-radars par des sociétés privées, sur les axes déterminés par les services de l’État où sont relevées des vitesses excessives à l’origine d’accidents, permettra ainsi de libérer du temps pour les forces de l’ordre et d’augmenter le temps d’usage de ces voitures jusqu’à 8 h par jour.
Ni le conducteur, ni l’opérateur n’auront accès aux données enregistrées par les voitures-radars. Seul le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR) prend connaissance des clichés d’infractions et du nombre de contraventions constatées grâce aux voitures-radars. Les policiers et gendarmes en charge de la verbalisation analysent les clichés et décident alors de l’envoi ou non d’un avis de contravention.