La zone «Moselle » placée en Alerte renforcée le reste du département placé en Alerte

En l'absence de précipitations significatives, la décharge des nappes d’eau soutterraines se poursuit, toutefois les niveaux atteints sont dans la moyenne des années précédentes à la mi-juillet.

Pour les eaux superficielles, les débits sont également à la baisse dans tout le département mais on observe déjà un étiage sévère sur certains cours d’eau (par exemple la Chée) ou certains tronçons (par exemple la Meuse à la station de Chalaines).

L'étiage qui était installé depuis le début du mois sur le bassin de la Moselle s'étend maintenant aux autres secteurs du département.

En conséquence, afin de préserver les ressources en eau pour les différents usages et particulièrement pour l’alimentation en eau potable, Monsieur le Préfet a décidé mettre en oeuvre des mesures de restriction sur l’ensemble du département de la Meuse.

La zone « Moselle » passe du niveau Alerte à Alerte renforcée.

Les zones « Meuse » et « Chiers » ainsi que « Aisne Amont » et « Saulx Ornain » passent du niveau Vigilance à Alerte.

Les restrictions s’appliquent quand l’eau est prélevée sur :

• le réseau d’alimentation en eau potable
• un cours d’eau
• une nappe d’eau souterraine par un forage privé

Les restrictions sont détaillées par type d’usage et par niveau d’alerte dans le tableau annexé à l’arrêté préfectoral. L’ensemble de ces informations sont disponibles sur le site de la Préfecture, dans les mairies et sur le site http://vigieau.gouv.fr

Sauf évolution de la situation météorologique et hydrologique conduisant à renforcer, prolonger ou abroger les mesures prises, ces dispositions sont applicables pour une durée d’un mois à compter de la signature de l’arrêté préfectoral.

En cette période de sécheresse, Monsieur le Préfet invite chaque usager à faire preuve de vigilance et de civisme. Il est nécessaire que l'attention de tous soit portée sur la rareté de l’eau et que les consommateurs s’engagent dans des démarches d’économie.

La préfecture et l’ensemble des services de l’État sont mobilisés pour observer l’évolution de la situation et anticiper les risques de crise.