Chien de protection

1. Qu'est ce qu'un chien de protection ?

Le chien de protection est un chien de travail. Il en existe dans le monde une cinquantaine de races et leur sélection, basée sur leur fonction même de protection leur a conféré un phénotype similaire de type molossoïde (grande taille, tête assez ronde, oreilles pendantes, et un chanfrein relativement court).

Les chiens de protection des troupeaux ne sont pas éduqués pour l’attaque mais pour la dissuasion : leur corpulence et leurs aboiements sonores tiennent en respect les prédateurs. Dès qu’il sent un danger, le chien de protection s’interpose entre l’intrus et le troupeau en aboyant. Cependant certains individus n’hésitent pas à aller au contact si l’agresseur potentiel ne tient pas compte de leurs mises en garde.

A ne pas confondre avec les chiens de conduite qui orientent les troupeaux.

Il est également important de noter que, conformément à l'article L.211-23 du code rural et de la pêche maritime, un chien de protection n'est pas considéré comme en état de divagation, quand il protège son troupeau, même s'il est hors de portée de voix de son maître ou éloigné de plus de cent mètres.

2. Le dispositif d'aide à la protection des troupeaux

Afin de protéger leurs troupeaux, les éleveurs peuvent bénéficier d’une aide financière de l’État et de l’Europe (FEADER) via des contrats d’aide à la protection des troupeaux contre la prédation. Ce dispositif permet de financer entre 80 et 100 % des dépenses de gardiennage renforcé (embauche de bergers ou d’aide-bergers), des chiens de protection (achat, entretien, test de comportement), d’achat de matériel pour parquer les animaux et des dépenses liées à la réalisation d’analyses de vulnérabilité et d’accompagnements techniques.

    Des panneaux d'information sont également mis à disposition des éleveurs auprès de la DDT de la Meuse.